[Vidéos] La décarbonation, enjeu de taille pour les directions achats des grands groupes français

David Delalande, directeur des achats Europe de Tereos

Pour Tereos, qui commercialise son sucre, entre autres, sous les marques Béghin-Say et la Perruche, la décarbonation de ses opérations constitue une absolue nécessité. Et pour cause, la coopérative vise la neutralité carbone d’ici à 2050 et souhaite réduire sa consommation énergétique d’ici à 2030 de 50 %, après avoir tout récemment signé les SBTI. L’enjeu sur la partie industrielle est donc considérable, mais aussi sur la partie Supply, avec laquelle David Delalande travaille main dans la main, cela implique de trouver de nouveaux leviers pour satisfaire la trajectoire de décarbonation inscrite dans la feuille de route du sucrier.

Nicolas Pinchaud, directeur des achats d’Agromousquetaires 

Le pôle alimentaire du célèbre groupement Les Mousquetaires, dont les activités sont très diverses, ambitionne de réduire fortement dans les années qui viennent son empreinte carbone sur les scopes 1, 2 et 3 - et concentrée pour 90 % sur ce dernier. Un travail titanesque qui a commencé par la mesure de l’empreinte environnementale aux Achats. Et de fait, le rôle à jouer par la direction pilotée par Nicolas Pinchaud est majeur, notamment pour soutenir les filières. En quête de maturité, le département achats vient d’ailleurs tout juste d’entamer la rédaction de sa feuille de route RSE.

Christophe Quiquempoix VP Global Procurement - Sustainable Procurement de Schneider Electric

Si Agromousquetaires entame tout juste sa marche en avant, Schneider Electric fait montre d’une maturité assez remarquable sur bien des sujets, en premier lieu sur la décarbonation justement. Pour autant, le géant français ne veut pas se reposer sur ses lauriers et souhaite encore améliorer son programme d’achats responsables. Pour rappel, le groupe s’est engagé à augmenter à 50 % - et non de 50 % - la proportion des matériaux durables dans ses produits d’ici à trois ans. Schneider a également lancé le « Zero Carbon Project  », poussant ses 1 000 principaux fournisseurs, qui représentent 70 % de son empreinte carbone, à réduire de moitié leurs émissions de CO₂ d’ici à 2025.