Achats indirects : concentrer les forces sur les tâches à forte valeur ajoutée et la RSE [Vidéo]

Michael Rivet, directeurs achats prestations intellectuelles du groupe Accor

Alors que ses besoins en expertise digitale sont nombreux compte tenu du virage qu’il prend, le groupe hôtelier français Accor fait appel à de nombreux consultants. De fait, pour l’organisation achats, le sourcing est un enjeu majeur, permettant, directement et indirectement, de rationaliser son panel, contenir les TJM et mieux maîtriser les risques. Au demeurant, cette action - relative aux prestations intellectuelles informatiques - qui incombe aux Achats, doit, elle aussi, tôt ou tard, faire sa transition numérique pour simplifier le quotidien des clients internes et « réduire le time to market ».

Antoine de Bernouis, responsable des achats indirects d’Eutelsat 

Aux yeux de la direction des achats du groupe Eutelsat, dont l’activité consiste à gérer la transmission satellite de chaînes de télévision et de stations de radio, la gestion du risque constitue un axe structurant et un véritable élément de différenciation. Un levier qui permet de gérer « les priorités, l’affectation des ressources et le niveau de négociabilité » des catégories d’achats selon leur importance stratégique. En outre, le département des achats d’Eutelsat attache davantage de temps et de moyens sur les tâches à forte valeur ajoutée, afin, in fine, de mieux maîtriser ses coûts et répondre autant que faire se peut aux besoins des prescripteurs.

Charlotte Desvernois, directrice des achats de Roche

Pour Roche, l’axe RSE est en passe de devenir un critère de tout premier ordre, qui motive sa politique achats. Ainsi, la direction des achats a instauré un critère d’attribution dans ses appels d’offres. La décarbonation de sa chaîne de valeur pour apporter sa pierre à la transition énergétique est vue comme un impératif.