L’IA générative, l’arme d’Ivalua pour révolutionner l’expérience achats

Pour Ivalua, il y aura selon toute vraisemblance un avant et un après IA générative. Son fondateur, David Khuat-Duy, qui a quitté ses habits de PDG pour revêtir ceux de Chief AI Officer, en début d’année 2025 n’a cessé de le clamer les 11 et 12 mars derniers lors d’Ivalua Now, la grande messe de l’éditeur qui se tenait dans la capitale. Son changement de poste, au profit de Franck Lheureux à qui il voue une confiance absolue pour mener la barque de l’éditeur, n’en est d’ailleurs pas moins représentatif et symbolique. Ce transfert qui a fait grand bruit doit permettre à Ivalua d’accroître ses capacités commerciales autour de l’IA générative afin d’en assurer une croissance rapide et, pour ses clients, pour pérenniser leur satisfaction. Ivalua ne s’en cache pas, il nourrit de grands espoirs dans l’IA générative et compte s’y consacrer sur le temps long pour ne rien laisse au hasard.

Ses clients et partenaires étaient d’ailleurs nombreux au Carrousel du Louvre pour assister aux annonces des deux patrons d’Ivalua. David Khuat-Duy et Franck Lheureux avaient à cœur de fédérer et rassurer leur auditoire. Et sur le plan des chiffres, le deuxième a fait plus que de le rassurer. Ivalua se porte bien et il a tenu à le rappeler.

L’éditeur emploie désormais plus de 1 000 personnes, une première barre symbolique de franchie. Il surfe sur une dynamique commerciale toujours aussi impressionnante, engrangeant 200 millions de dollars de chiffres d’affaires en 2024, quand il en revendiquait 180 millions de dollars en 2023 et 140 millions de dollars en 2022. Une trajectoire impressionnante sur laquelle Franck Lheureux, l’un des principaux moteurs de la croissance du groupe, compte bien encore surfer. Le nombre de personnes dites « certifiées Ivalua » est tout aussi impressionnant, puisqu’il dépasse désormais 4 500. En vingt ans, l’éditeur français devenu ces dernières années très international, avec l’établissement d’une présence forte aux États-Unis, a fait du chemin. C’est le moins que l’on puisse dire. Ses choix stratégiques et financiers sont toujours aussi réfléchis et semblent guidés par une forme de pragmatisme. Sa feuille de route, elle, a été imaginée pour améliorer continuellement la solution logicielle et répondre aux défis auxquels sont confrontés ses utilisateurs. Ivalua est indépendant, toujours détenu par son management, rentable, solide sur ses appuis, son modèle, lui, est viable, en témoigne son l’autofinancement de sa R&D, véritable source de fierté en interne. « Pour nous, sky is the limit , s’est félicité Franck Lheureux au cours d’un point presse. Nous avons notre destin entre nos mains, nous investissons là où nos clients en ont besoin. » « C’est ce à quoi nous aspirions depuis la création de l’entreprise », a de son côté complété le fondateur d’Ivalua.

Après avoir fait une percée dans bon nombre de grands groupes, la licorne s’est employée à séduire des acteurs du mid-market. L’éditeur a mis tout en œuvre pour développer ce segment, qui représente désormais une grande partie de ses revenus. L’IA générative est aujourd’hui au cœur de toutes ses attentions.

Priorité absolue, espoirs infinis

Face à une demande croissante et une concurrence qui s’est mise en ordre de marche, Ivalua s’est saisi du sujet de l’IA. L’éditeur l’a d’ailleurs fait rapidement, peut-être même plus rapidement que certains de ses concurrents les plus importants en l’intégrant il y a deux ans désormais. La nouvelle version de sa plateforme, baptisée v10, démontre toutes les avancées du Français en la matière. « Quand Generative IA est arrivé, nous y avons vu l’opportunité de rendre intelligent notre chatbot. L’idée de départ consiste à donner la possibilité à l’utilisateur d’adresser une demande à IVA en langage naturel, et qu’IVA engage une compétence préprogrammée correspondant à un mot-clef (trigger word) présent dans cette demande », expliquait déjà dans nos colonnes Pascal Bensoussan, Chief Product Officer d’Ivalua.

Après une grande première en 2023 donc, Ivalua a accéléré le pas comme l’ont exposé David Khuat-Duy et Franck Lheureux. La plateforme va embarquer désormais des capacités fondamentales d’IA conçues pour aider et accompagner plus en profondeur les équipes achats, laissant entrevoir une nouvelle ère aux Achats. « L’innovation technologique est une opportunité de grandir », a soutenu Franck Lheureux. « Les Achats n’ont jamais paru aussi stratégiques, critiques pour les entreprises. Tout ce que vous achetez impacte directement sur la vie des entreprises et des individus. »

L’IA générative prendra sa part et constituera une réponse, mais sûrement pas la seule

Alors que les métiers achats sont confrontés à une charge croissante et n’ont peut-être jamais été aussi difficiles et complexes, Ivalua mise sur l’IA générative pour changer la donne et décomplexifier les chaînes d’approvisionnement. Face à la quantité de données dont disposent les entreprises - sur Internet, dans leur système d’information -, l’IA générative doit désormais permettre d’identifier les bonnes informations, de les digérer et de les retranscrire de façon optimale et synthétiques. L’objectif : permettre aux acheteurs et prescripteurs de prendre les décisions les plus éclairées pour acheter de la meilleure manière qui soit et donc, préserver son entreprise en tout point de vue. « L’IA générative prendra sa part et constituera une réponse, mais sûrement pas la seule », a tout de même prévenu Franck Lheureux. « En revanche, il est évident que l’IA permettra de gagner un temps précieux sur des tâches à forte valeur ajoutée », a-t-il poursuivi.

L’IA générative est une révolution. Si j’ai décidé d’endosser la casquette de Chief AI Officer, c’est avant tout parce que j’ai senti que quelque chose se passait et se passe. Cela ne se voit pas, ne se percçoit pas mais elle est pourtant bien là. La révolution arrive et nous devions nous y préparer

En ce sens, Ivalua a massivement investi dans des capacités innovantes “d’IA agentique” qui s’adaptent particulièrement aux environnements changeants, et qui puissent garantir sécurité, agilité, convivialité et flexibilité maximales à ses clients. Pour David Khuat-Duy, les capacités de l’IA sont insoupçonnées. La chose pourrait bien retourner son monde. « L’IA générative est une révolution absolue. Si j’ai décidé d’endosser la casquette de Chief AI Officer, c’est avant tout parce que j’ai senti que quelque chose se passait et se passe. Cela ne se voit pas, ne se perçoit pas mais elle est pourtant bien là. La révolution arrive et nous devions nous y préparer. C’est une véritable aventure et nous avions besoin de sauter le pas et passer à l’échelon supérieur », a insisté David Khuat-Duy. Son rôle ne consiste d’ailleurs pas seulement à accroître les capacités commerciales de son entreprise autour de l’IA, puisqu’il comprend aussi le développement d’applications d’IA internes pour la R&D, le support client (et plus encore).

Aide au sourcing et à l’identification des risques fournisseurs du moment, lecture des contrats, exploitation des documents, analyses des catégories et du marché, plan d’amélioration … In fine, l’IA générative s’impose pour Ivalua comme un game changer sans précédent ; pour l’éditeur, comme pour ses clients. Cas d’usage après cas d’usage, Ivalua continuera, selon les dires de son fondateur, à découvrir chaque jour un peu plus le potentiel que l’IA générative ouvre autour d’elle - précision, conformité et sécurité, expérience et agilité … Ses agents artificiels apporteront de la structure, du contrôle et de la transparence aussi, face à la complexité. Charge à la licorne de l’industrialiser afin de la mettre à profit du plus grand nombre désormais et faire définitivement évoluer l’expérience achats.