La DSI d’Apprentis d’Auteuil préfère les éditeurs de petite taille
Par Mehdi Arhab | Le | It
Au cours d’une interview à retrouver dans les colonnes de Républik IT - Le Média, Axel Jacquet, DSI d’Apprentis d’Auteuil, est revenu sur la manière dont il pilote la relation fournisseur avec ses éditeurs SaaS, souvent insuffisamment mûrs pour des organisations de ce type.
Dans un entretien accordé à Bertrand Lemaire, rédacteur en chef du dernier né de la maison Républik, Républik IT - Le Média, Axel Jacquet, DSI d’Apprentis d’Auteuil, a expliqué de quelle façon il accompagne ses prestataires, lesquels sont fréquemment peu équipés pour combler les attentes d’une structure de la taille de la fondation. Une approche indispensable pour cette dernière, dès lors que certains métiers commandent des outils spécifiques et que certains gros éditeurs SaaS ne sont pas les plus disposés à se plier aux caractéristiques du donneur d’ordres.
« Avec quelques années de recul, il est clairement plus difficile de faire bouger de gros éditeurs. Certes, ils ont une structure, des documentations précises… mais au moindre problème, il est nettement plus compliqué de les faire réagir. Les faire bouger, c’est déplacer une montagne pour la moindre modification contractuelle, avec parfois le besoin de dialoguer avec le siège mondial. », développe Axel Jacquet, qui assure mener « autant que possible une co-construction avec le prestataire » et s’inscrire « dans une double démarche de security by design et de privacy by design. »
L’agilité du tiers comme avantage
Si cette stratégie qui vise à privilégier des partenariats avec des acteurs de petite taille essuie quelques aléas, la DSI parvient toutefois à mieux se faire comprendre lors de la définition du besoin. Si d’un côté elle profite allègrement de la souplesse de ses éditeurs SaaS en matière organisationnelle, elle participe aussi à leur montée en compétences. Une aubaine aussi bien pour la DSI que pour les éditeurs, ces derniers tirant de leur collaboration de nombreux bénéfices au quotidien.
Travailler avec de petits éditeurs a certes des inconvénients, car ils sont souvent peu structurés, mais aussi des avantages. Ils sont plus agiles et plus prêts à écouter nos demandes
« Nous cherchons à lever toutes les zones d’ombre. Notre objectif est de permettre la mise en œuvre de la solution ayant eu la préférence du métier en évitant un veto du RSSI ou du DPO, défend Axel Jacquet. Donc, en cas de difficulté, nous cherchons à accompagner l’éditeur pour qu’il puisse se mettre en conformité. Travailler avec de petits éditeurs a certes des inconvénients, car ils sont souvent peu structurés, mais aussi des avantages. Ils sont plus agiles et plus prêts à écouter nos demandes ».