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En 2022, les acheteurs voient leur rémunération croître plus vite que la moyenne

Par Mehdi Arhab | Le | Rh ha

Comme chaque été, l’association pour l’emploi des cadres (Apec) a dévoilé son baromètre sur les rémunérations annuelles des cadres. Près de la moitié d’entre eux (46 %) ont connu une augmentation de salaire sur l’année 2021, soit une augmentation de 8 points par rapport à l’année 2020. Pour les cadres de la spécialité achats, cette part monte même à 48 %.

En 2022, les acheteurs et cadres de la logistique ont bénéficié d’une hausse de salaire de 6 % - © D.R.
En 2022, les acheteurs et cadres de la logistique ont bénéficié d’une hausse de salaire de 6 % - © D.R.

Pour les cadres œuvrant dans les Achats, le salaire médian annuel brut (fixe et variable) au 31 décembre dernier s’élevait à 53 000 euros en France. Dans le secteur de la logistique et du transport, la rémunération médiane brut par an était légèrement moins importante, s’établissant tout de même à 52 000 euros. En revanche, la part des cadres augmentés dans ce même secteur est moins importante que celle dans les Achats, puisqu’elle n’est que de 41 % seulement.

Les salaires des cadres devraient encore augmenter cette année                                                      

Au 31 décembre 2019, les rémunérations médianes brutes des cadres acheteurs et ceux opérant dans la logistique étaient respectivement de 50 000 euros et 51 000 euros. Celles-ci s’étaient stabilisées à un niveau comparable en fin d’année 2020. En 2022, les acheteurs et cadres de la logistique ont donc bénéficié d’une hausse de près de 6 %. Une augmentation notable et plutôt encourageante pour les cadres de ces deux fonctions, largement lessivées par la pandémie de Covid et la crise qui s’est ensuivie.

Pour le reste, en moyenne, le salaire brut médian (fixe + variable) des cadres s’établit au 31 décembre à 51 000 €, contre 50 000 € un an plus tôt. L’Apec imagine dans son étude que « la part des cadres augmentés devrait se situer à un niveau historiquement élevé » pour l’année à venir.  En effet, de nombreuses entreprises pourraient se résigner à fournir de nouveaux efforts, en proposant des salaires plus attractifs afin de retenir et attirer les talents ; d’autant plus dans cette conjoncture, avec des tensions majeures sur les recrutements, conjuguées avec une inflation pour le moins exceptionnelle. Néanmoins, à profil et poste équivalents, un écart de salaire de 7 % entre femmes et hommes cadres subsiste.